Le presbytère de Goven, futur tiers-lieu porté par l’association La Couvée, est bien plus qu’un bâtiment en réhabilitation : c’est aussi un refuge pour plusieurs espèces d’oiseaux, dont certaines sont en déclin.
Une espèce emblématique : l’Hirondelle de fenêtre, et aussi la star de notre logo !


Classée comme quasi menacée, cette espèce voit ses effectifs chuter : -40 % en 20 ans selon les études. À Goven, nos relevés montrent une baisse alarmante :
- 2019 : 23 nids occupés dans le centre bourg,
- 2022 : seulement 12 nids recensés.
Ce déclin est principalement dû à la destruction ou modification de leur habitat. C’est pourquoi La Couvée a engagé une réflexion collective avec :
- La LPO Bretagne (Ligue pour la Protection des Oiseaux) : Justine Royer – Chargée de mission Nature en Ville
- Julien Renaud, habitant passionné d’ornithologie, et d’autres habitants
- La mairie de Goven.
Des actions concrètes comme exemple
- Installation de nichoirs dans le bourg pour accueillir différentes espèces selon les préconisations de la LPO,
- Travaux de réhabilitation du presbytère adaptés : aucune intervention sur la façade ouest pendant la période de nidification (mars à septembre),
- Autre préconisation : éviter les travaux extérieurs et les événements bruyants durant cette période pour ne pas perturber les nichées.
- Préserver au maximum les nids d’hirondelles déjà en place, en conservant une bande d’enduit de façade existante en sous-pente.
Autres espèces présentes sur le site
Martinet noir

Tourterelle turque

Choucas des tours

Rougequeue noir

Chouette effraie des clochers

Une démarche collective et respectueuse
Des inventaires participatifs ont été réalisés avec les habitants, la LPO et des ornithologues. L’association La Couvée, bien que laissant le pilotage technique à la LPO et à la mairie, reste vigilante et engagée : préserver ces espèces est au cœur de ses valeurs.
« Vivre en harmonie avec notre environnement, faune et flore, c’est aussi construire un lieu de vie durable et respectueux. Les oiseaux ne sont pas seulement de passage : ils font partie de notre quotidien, de notre patrimoine vivant. »
Article écrit par Laetitia BERTHELOT.